La pige en 2023 : état des lieux
Qui sont les journalistes indépendants au Québec? Fait-il bon piger en 2023? On en discute avec deux journalistes indépendants : le chroniqueur cinéma André Lavoie et la nouvelle présidente de l’Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ), Léa Villalba.
Un récent sondage sur les conditions de pige au Québec, commandé par l’AJIQ et publié en décembre 2022, en arrive à un constat préoccupant : les revenus des journalistes à la pige n’ont pas augmenté depuis 10 ans. Les pigistes tirent de leurs activités journalistiques en moyenne 31 336 $ par année. En considérant le temps consacré à ces activités, c’est l’équivalent d’un taux horaire en deçà du salaire minimum.
Ces conclusions ne sont pas nouvelles : la précarité du journalisme à la pige est un thème récurrent depuis des années.
En 2023, alors que la presse écrite peut maintenant obtenir un soutien financier substantiel pour l’embauche de journalistes et que la pénurie de main-d’œuvre donne aux travailleurs le gros bout du bâton pour négocier de meilleures conditions, pourquoi des journalistes choisissent-ils encore la pige ? Au-delà de l’argent, pourquoi le journalisme indépendant représente-t-il une option de carrière attrayante ?
On en discute avec André Lavoie, qui a choisi la pige il y a une trentaine d’années, et Léa Villalba, qui s’est lancée à la pige en 2018.
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Invité
André Lavoie
Collaboration au @LeDevoir, @selectionrd, @Lactualite, membre du CA du @CQEMI "On ne sait jamais ce que le passé nous réserve."Françoise Sagan